Entre Séville et Dakar est un projet né de l'envie de réunir deux traditions a priori fort éloignées l’une de l’autre, tant géographiquement que culturellement : le flamenco et la musique des griots d’Afrique de l’Ouest. D’un côté, une forme passionnelle de chant, presque crié, et une guitare percussive, de l’autre, une voix souvent fluide et lyrique, le timbre cristallin de la harpe-luth kora. Mais si l’on s’approche un peu plus près, force est de constater que ces musiques possèdent de nombreuses affinités : un usage nuancé de la voix projetée et certaines techniques de jeu ; des structures rythmiques particulièrement inventives ; une poésie imprégnée de nomadisme et de la mémoire douloureuse de l'esclavagisme africain.

 Réunir le vent et les vagues de la musique mandingue avec le feu et le fort ancrage terrien du flamenco, tel est le pari audacieux qu'ont fait, et tenu, Daniel Renzi, Maud Brulhart, Sankoum Cissokho et Marta Dias ! 

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Maud Brulhart : Danse flamenca
Daniel Renzi : guitare flamenca, voix
Sankoum Cissokho : kora, voix
Marta Dias : percussions, voix
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Photo (c) Vincent Zanetti

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Lisez notre entretien avec Daniel Renzi à propos du projet Entre Séville et Dakar. C'est par ici !