La kora traditionnelle est un instrument de musique qui fait partie de la famille des harpes africaines. Originaire de l'empire mandingue, ses premières traces remontent à la fin du XVe siècle dans la région sahélienne d'Afrique.
La structure de la kora comprend une caisse de résonance fabriquée à partir d'une demi-calebasse recouverte d'une peau de vache tendue. Traditionnellement, les 21 cordes, fabriquées à partir de boyaux d'animaux, sont fixées à la hampe de l'instrument à l'aide d'anneaux en cuir. Ces cordes sont tendues de chaque côté d'un chevalet en bois qui repose directement sur la peau tendue de la calebasse.
Pour jouer de la kora, le musicien utilise deux tiges en bois fixées de chaque côté de l'instrument. En tenant ces tiges avec trois doigts de chaque main, il garde ses pouces et ses index libres pour pincer les cordes, produisant ainsi les sons caractéristiques de cet instrument.
Sankoum Cissokho, né à Dakar au Sénégal, est issu d'une illustre famille de griots, gardiens de la tradition musicale et orale en Afrique de l'Ouest. Petit-fils du légendaire joueur de kora Soundioulou Cissokho, il a été initié très jeune à cet instrument emblématique par son père, Bacary Cissokho. Depuis son enfance, Sankoum baigne dans une tradition musicale riche qu'il perpétue et enrichit au fil des années.
Doté d'une maîtrise exceptionnelle de la kora, Sankoum combine technique, sensibilité et créativité. Son répertoire traverse les frontières entre tradition et modernité, mêlant des mélodies ancestrales à des compositions contemporaines. Son jeu se distingue par une profonde expressivité, alliant finesse et virtuosité.
Installé en Suisse depuis plusieurs années, Sankoum s’intègre activement à la scène musicale locale, collaborant avec divers artistes et se produisant régulièrement en concert. Il a également parcouru les scènes d'Europe et d'Asie, partageant sa musique avec un public international.
Tout au long de sa carrière, Sankoum Cissokho a partagé la scène avec des figures emblématiques telles que Salif Keita, Femi Kuti, Tiken Jah Fakoly, Orchestra Baobab, Xalam II, et la Geneva Camerata, témoignant de son talent et de son ouverture artistique.
LIEU :
Ateliers d'ethnomusicologie - 10, rue de Montbrillant - 1201 Genève ou à domicile
HORAIRE :
Mercredi de 18h à 19h ou à convenir
TARIF :
Cours individuel
1 cours : 60 min. : 110 frs / 90 min. : 140 frs
Abonnement 10 cours de 60 min. : 950 frs / 90 min. : 1’260 frs
Cours groupe de 2-4 personnes
1 cours : 60 min. : 65 frs / 90 min. : 85 frs
Abonnement 10 cours de 60 min. : 585 frs / 90 min. : 765 frs
Enfants : durée et prix à discuter
Possibilité de payer l’abonnement en 2 fois
Possibilité d'acheter une kora
CONTACT :
T : 078 967 75 49 (ou 078 675 41 10 en cas de non-réponse)
Email : kayroba@bluewin.ch
Reinaldo « Flecha » Delgado
Ce cours porte sur l'ensemble des rythmes et chants de la culture afro-cubaine, essentiellement ceux dédiés au culte des Orishas, à travaer l'apprentissage de différents instruments: Tambours Batá, Tumbadoras ainsi que les percussions d'accompagnement Clave, Chekeré.
Héloïse Fracheboud
Le yodel, c’est le cri qui devient mélodie, parfois nostalgique et contemplative, parfois joyeuse et festive, elle peut être « brute » comme très recherchée, dans une finalité identique : s’exprimer, partager une part de ce qui nous anime, corporaliser l’indicible.
Carlos Machava
Explorez les danses traditionnelles du Mozambique, un pays riche en culture de la danse. Dans la danse mozambicaine, le rythme vient en premier, le mouvement du corps s'exprime ensuite. La danse est dynamique, rythmique et joyeuse.
Nouveau
Ahlam Tsouli
Au Maghreb et partout en Orient, les fêtes et dates clefs sont toujours un prétexte au rassemblement festif, à la danse et aux chants traditionnels, profanes ou sacrés. Toute le monde danse, tout le monde chante, tout le monde s’initie et initie les autres de ce fait.
Avec le soutien :