Né à Guanabacoa (La Havane) et fils d’une des danseuses fondatrices du Conjunto folklorico nacional de Cuba, Reynaldo a été initié aux diverses formes d'expression artistiques afro-cubaines par: Luis Santa Maria Olosunde pour le chant, Luis Chacon, Mario Aspirina et toute sa famille, ainsi que Ricardo Jauregui pour les percussions, Zenaida Hernandez (première danseuse au Conjunto folklorico nacional ) pour la danse.
Flecha a commencé à danser comme amateur, dès l'âge de 12 ans, dans un groupe appelé Cumbaye. Par la suite, il a développé son activité en tant qu’enseignant en donnant des cours privés et en tant que percussionniste accompagnateur au sein de l’ENA (Escuela nacional de arte). Percussionniste et choriste dans le groupe de Lazaro Ross, Il a enregistré une quinzaine d’albums, consacrés pour la plupart à la musique des Orishas dont l'un a reçu le prix Cubadisco, une récompense très convoitée dans le pays. Il a également accompagné comme percussionniste divers artistes tels que Gonzalo Rubalcaba, Chucho Valdes (avec notamment un album enregistré en compagnie du groupe Irakere, nominé aux Grammy Awards), et Orlando Rios avec lequel il a enregistré l’album Cuando los espiritus bailan mambo. Il a participé à plusieurs reprises au Festival de jazz de la Havane, accompagnant, entre autres Chucho Valdes et Giovanni Hidalgo.
Arrivé à Genève en 2003, il a travaillé depuis en qualité de professeur de danse et percussions afro-cubaines au sein des Ateliers d'ethnomusicologie, la Haute école de musique de de Genève, l’ensemble Camerata de Genève et plusieurs écoles du canton.
Né dans le quartier du Cerro à la Havane, fils du maître percussionniste Sandalio Macho Crespo Calderon, il s’est initié aux percussions et à la danse depuis son plus jeune âge. Il a travaillé en tant qu'accompagnateur percussionniste à l'ENA (Escuela nacional de arte), à L'EVA (Escuela vocacional de arte Paulita Concepción) ainsi qu'à l'ecole Gran teatro Federico Garcia Lorca à Cuba. Il a fait partie d'ensembles de musique afro-cubaine comme le Ventu Rumbero, la compagnie Okan Tomi et le groupe Tawiri Yo.
Arrivé en suisse dans les années 2000, il a participé à multiples festivals et concerts tels la rencontre Abakua-Ekpe au Musée du quai Branly où il a partagé la scène avec Flecha, Javier Campos Martinez, Pedrito Martinez, Roman Diaz et Angel Guerrero.
Né à la Havane, dans le quartier du Cerro, il débute la percussion à l'âge de 7 ans. Peu après, il intègre l'ensemble de carnaval le plus célèbre de Cuba : La Comparsa El Alacrán et s'initie aux percussions et chants traditionnels aux cotés de grands maîtres tels qu'Angel Bolaños et Regino Jimenéz. Il devient professeur et membre de jury à l'Institut supérieur des arts (ISA) aux cotés de Tata Guines et José Luis Quintana Changuito, entre autres.
Il est considéré comme l’un des plus grands spécialistes de la percussion cubaine en France où il habite et enseigne depuis la fin des années 1990. En France également, il a participé à des multiples projets musicaux, tels que Oba ilú, Bayuba Cante, rencontre Abakua-Ekpe, Marta y su Galarumba, Rumbabierta, Caratini jazz ensemble, Argel de la Habana, Julien Lourau Groove retrievers et La llave (son dernier projet). Il a par ailleurs participé à des tournées internationales avec des musiciens comme Omar Sosa, Orlando Poleo, El Hadj N'Diaye, Julien Lourau, et réalisé des vidéos pédagogiques sur la percussion dans la rumba cubaine.
Actuellement, il vit à Marseille où il enseigne les percussions cubaines à la Cité de la musique de cette ville.
Originaire de Dakar et de Casamance, Khady exprime sa double personnalité dans sa danse. Son style, nourri d’empreintes multiples nous porte vers une gestuelle gracieuse et une belle énergie. De formation autodidacte, elle a senti le besoin d’élargir ses connaissances au sein des ballets traditionnels du Sénégal, notamment avec le ballet Forêt Sacrée de Dakar où elle se forme auprès du chorégraphe Joe Bouzensy. Par la suite, ses rencontres lui ont permis de travailler avec des danseurs de renommée internationale tels Seynabou Diop (ex danseuse du groupe Touré Kunda), Mame Adama Camara et Ousmane Gallo Soumah (ex danseurs des ballets africains de Guinée et de l’ensemble Kotéba), Germaine Agoni et d’autres.
Très curieuse et ouverte aux autres, Khady s’est intéressée aussi à la danse contemporaine en se rapprochant du chorégraphe Alain Gonotey (Compagnie Lullaby à Bordeaux) et continue aujourd’hui encore à se former auprès de grands maîtres en Afrique et en France (actuellement elle travaille les danses maliennes avec le Maitre Brahima Bandiougou Coulibaly). Installée en France, Khady vit à Bordeaux où elle partage sa passion pour la danse lors des ateliers chorégraphiques et nombreux stages qu’elle donne partout en France et à l’étranger.
Très impliquée dans à la question de la transmission, elle considère que des mots tels que respiration, ancrage, conscience du corps, du mouvement et musicalité du corps constituent les ingrédients fondamentaux langage de travail. En parlant de transmission Khady souligne : « Mon but n’est pas de vous faire aimer ma danse, mais de vous faire découvrir la vôtre, et d’oser...».
Khady fait partie des meilleures pédagogues de sa génération, elle vous guide avec talent et générosité vers la prise de conscience de votre corps, de votre musicalité puis de l’importance du lien étroit entre musique et gestes dans les danses traditionnelles d’Afrique sub-saharienne, ceci à travers notamment les deux styles qui la caractérisent : le sabar et les danses mandingues.
Ces deux artistes appartiennent aux grandes familles de griots (poètes et musiciens) du Sénégal. Sankoum est le descendant direct de Soundioulou Cissokho : roi de la Kora de l’empire mandingue. Mbar a hérité des Griots l’art des percussions et de la narration des contes. Ces artistes ont baigné depuis leur enfance dans un milieu musical avec lequel ils gardent un contact qui les lie à leurs traditions.
Actuellement, ils ont pour mission la transmission de leur répertoire traditionnel et la préservation de sa mémoire. Forts de leur succès, Mbar et Sankoum ont accompagné ou fait la première partie de concerts de nombreux artistes de renom, au sein du vaste monde des musiques africaines : Ouza Diallo, Baaba Maal, Youssou N’Dour, Salif Keita, Amadou et Mariam entre autres.
Aujourd’hui, ce duo installé en Suisse propose son interprétation d’un répertoire vocal et instrumental ancré dans les traditions sénégalaises.
Percussionniste référence du flamenco, Guillermo García Garrote est né à Madrid en 1973. Il grandit à Carthagène où il suit une formation complète en solfège, violon et chorale au Conservatoire Municipal de Carthagène à Murcia. Puis il revient à Madrid où il s’initie au jeu du cajón. Son expérience musicale comprend plusieurs années en tant que percussionniste résident au tablao Corral de la pacheca aux côtés d’Enrique de Melchor et Jorge Pardo. En outre, il est percussionniste régulier pour Enrique El Piculabe, el Chaleco, Rubén Madrid et bien d’autres artistes. Guillermo est également chroniqueur dans le magazine Flamenco et fondateur du groupe flamenco Pellizco del Foro.
El Guille se situe à l’origine des festivals de percussions : Tókalo et Todocajón, qu’il dirige encore aujourd’hui. Ses expériences pédagogiques en tant que professeur officiel de cajón et palmas flamenco pendant vingt-six ans au Centro de danza flamenca Amor de Dios, et au Conservatorio Casa Patas, ainsi que son expérience comme professeur itinérant en Europe et en Amérique au sein du projet Todocajón Nómada, font véritablement de Guillermo Garcia une personnalité hors du commun du flamenco actuel.
José Jiménez naît au sein d’une famille d’artistes gitans. Il s’initie depuis un très jeune âge dans l’art du flamenco de manière naturelle. De sa famille, il apprend le flamenco comme une véritable façon de vivre, c’est là un héritage fort qui a nourrit toute sa carrière professionnelle. El Bocadillo reçoit ses premiers cours par Maruja Palacios, puis il continue sa formation dans la même maison que les plus grands maîtres : Maria Magdalena, Güito, La China, Nino de los Reyes et Alfonso Losa qu’il considère comme une référence absolue.
José Jiménez se forge un nom à Madrid et partage la scène avec des artistes fameux du monde du flamenco, comme José Maya, Nino de los Reyes, Paloma Fantoba, Gema Moneo, Irene la Sentío, Alejandro Granados. Riche de ces multiples expériences, El Bocadillo est devenu un artiste « maître du rythme ». Il possède, entre tous, le précieux don d’unir la danse au chant et aux percussions.
Guitariste passionné de flamenco depuis l’âge de seize ans, Carlos Orgáz est une figure incontournable de la scène Flamenco à Madrid, où il a participé aux tablaos les plus prestigieux : Suma flamenca, Casa Patas, Cardamomo, Villarosa, Corral del Carbon et Torero. Il a collaboré avec différentes références de la danse telles que Maria Carrasco, Paco Mora ou Rafael de Córdoba. De même, Carlos Orgáz est l’auteur de nombreuses méthodes de flamenco, développant une pédagogie qu’il transmet à travers des cours particuliers mais aussi des masters classes de guitare flamenca dans différents centres nationaux et internationaux.
En 2017, il intègre « l'Université Alfonso X el Sabio » en tant que professeur de répertoire. Dans le domaine de l’enregistrement, il a été musicien de session aux côtés d’Isabel Pantoja, Conchi Heredia, Curro Cueto et d’innombrables chanteurs flamencos. En tant que musicien de scène, il a participé aux tournées de Rocío Jurado, Raphael, Isabel Pantoja, Jose Mercé.
Sa curiosité musicale l’amène à expérimenter d'autres musiques comme le rock, le blues et le jazz, jouant dans différents spectacles avec Jorge Pardo, Jerry Gonzalez et Chano Dominguez.
Enrique Bermúdez est né à Madrid d’une famille gitane en 1981 dans le quartier Panbendito. Connu comme el Piculabe, Enrique a commencé à chanter différents styles dès l’âge de sept ans. À vingt-cinq ans, il a réalisé son premier album appelé Camino y tiempo qui lui permet de faire son entrée sur la scène musicale. Il a collaboré par la suite avec Augustin Carbonell el Bola et Jorge Pardo sur l’album Benditos desvarios fusionnant jazz et flamenco.
En 2008, Enrique est repéré puis produit par la maison de disque Universal Music, au sein de laquelle Juan Jose Suarez el Paquete, musicien référent du flamenco, est chargé de la production. Tout au long de sa carrière, Enrique Bermúdez a collaboré avec différents artistes du monde du flamenco comme Moraito Chicho, Pepe Habichuela, Diego del Morao, Manuel Parilla ou Jesus del Rosario. Il collabore dans diverses productions, notamment Soy flamenco avec la présence de Paco de Lucia et Tomatito. En 2012, il a produit son deuxième disque Canta y sueña avec Carlos de Jacoba et el Niño Josele.
De nos jours, Enrique Bermúdez travaille avec grands artistes et différentes institutions notamment la célèbre compagnie de danse d’Antonio Gades.