Description de l’instrument :
C’est un instrument à vent d’origine arménienne, composé d’un tube (fabrique en bois d’abricotier) et d’une anche double en roseau. Dans le tube sur l’avant, il y a 8 trous et sur l’arrière 2. Un morceau de bois de vigne sur l’anche joue le rôle de régulateur d’air et du son. Le duduk est un instrument simple mais qui produit une sonorité rare.
Origine :
L’Arménie est un petit pays situé dans sud du Caucase, dépositaire d’une culture très ancienne. Ses voisins sont l’Iran, la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. L’Iran comme l’Arménie, possède une tradition musicale ancestrale qui est la source des maqam (modes musicaux). Toutes les musiques issues du Caucase et de la Turquie actuelle utilisent le duduk, chacune avec des particularités.
Pour les arméniens, le duduk joue le même rôle que le violon pour le peuple Juif. Ces deux peuples ont en commun un passé dramatique et ont trouvé à travers ces deux instruments un moyen d’exprimer la douleur des tragédies traversées.
Le duduk peut se jouer soit en soliste soit en accompagnement. En solo il est d’usage d’être soutenu par un autre duduk, le soliste jouant la mélodie, et le deuxième la tonique basse en bourdon. Les arméniens appelle cela le Dam.
Contenu du cours :
Objectifs par cycle :
Premier cycle:
Apprendre à jouer la gamme de do majeur d’une octave et le mode bayati Chiraz, avec différentes techniques, différentes attaques et le vibrato. Apprendre une étude, 2 ou 3 morceaux lents, 1 ou 2 danse et un extrait de musique religieuse.
Deuxième cycle:
Approfondissement des acquis du 1er cycle en travaillent sur la vitesse et mise en place de 3 techniques fondamentales du duduk : le jeux de gorge, des doigts et des lèvres + apprentissage du souffle continu. Apprentissage de quelques gammes, d’un mâqam avec les modulations Etude du répertoire religieux et de morceaux à plusieurs instruments.
Troisième cycle :
Maîtrise des 7 modes importants du Caucase avec leurs modulations : chour, bayati chiraz, sega, raste, tchargua, chustar houmayoum, des 5 mode religieux, jouer différents morceaux, accompagnement de la danse caucasienne d’époques et de styles différents.
Pour les élèves s’orientant vers une carrière professionnelle, il est souhaitable que leurs connaissances soient élargies à deux autres instruments populaires : Le Zourna (proche du hautbois) et le Chevi (proche de la flûte à bec). Bien que la technique de ces deux instruments soit sur certains points différente de celle du duduk il est de tradition qu’un bon joueur de duduk les pratique.
Après des études au Conservatoire supérieur d’Erevan, capitale de l'Arménie, Lévon Chatikyan obtient un diplôme en musique populaire et un certificat d’enseignant. Il intègre l’ensemble Tatoul Altounian, aux côtés de son maître Jivan Gasparian, et participe à de nombreuses tournées, avant de fonder son propre groupe de musiques et danses d’Arménie.
Il s’installe en France en 2004, et débute une carrière de professeur de duduk au Conservatoire de Romans. Parmi des projets variés, il enregistre un CD avec le pianiste arménien Tigran Hamasyan, avec lequel il tourne dans toute l’Europe.
Il rédige sa propre méthode d’enseignement du duduk, et depuis 2012 anime des masters classes dans les conservatoires de France. Il est particulièrement actif dans la divulgation de la musique populaire et traditionnelle d’Arménie et mène de front plusieurs projets pour faire connaître le duduk à travers le monde, notamment dans le cadre de l’UNESCO.
LIEU :
Ateliers d'ethnomusicologie - 10, rue de Montbrillant - 1201 Genève
HORAIRES :
Sur demande
TARIF :
60 frs / heure (cours privé)
30 frs / heure (cours collectif, max. 3 personnes)
CONTACT :
T : +33 (0) 6 67 26 56 42
Les Aoédé : NOUVEL ATELIER
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